mercredi 22 août 2007

Fréjus, une ville, un bouquet.


Fréjus... petit gars accroché à son bouquet, ou peut-être l'inverse.
Fréjus se présente. Il se prénomme Fréjus comme la ville.
On le suit à la chansonnette... toujours la même : il s'appelle Fréjus comme la ville.
A moins que ce ne soit lui qui nous suive.
Quelques branches de bougainvillée jaune ou blanc, fragile, éphémère, délicat, noyées parmi une multitude de pétales colorées.
Quelques fleurs joliment assemblées, enroulées dans trois grosses feuilles vertes de bananiers.
Quelque part Fréjus vous attends toujours... il vous attend quand vous (ne) l'attendez (pas). Au coin d'une vons. Le sourire au lèvre. De ses grandes enjambées il vous rattrape le bouquet en avant. Le verbe légèrement écorché.
Fréjus fait parti de ces marchands ambulants qu'on aime croiser pour lui acheter un de ses bouquets, fraîchement cueilli... fraîchement fané. Qu'on aime croiser pour discuter. Fréjus fait parti de ces gens qui en fin de journée vous offre une composition fleurie parce que vous êtes là... alors que vous ne l'attendiez pas !

Il s'appelle Fréjus comme la ville.

4 commentaires:

Christine a dit…

Bravo pour ce bel article aux douces consonnances poétiques !

Anonyme a dit…

merci ;) !

Anonyme a dit…

tout juste de retour des pays Baltes, je profite d'un peu de repos pour déguster avec grand plaisir toutes ces douces saveurs béninoises distillées sur ce magnifique petit blog...
ça donne envie d'y faire un tour !!
Jef

karine maincent a dit…

Entre ours polaires et culs trempés... toujours sur les quatre chemins !
à tout bientôt m'sieur ;) !!